comme si

comme si skip to main | skip to sidebar comme si mercredi 24 octobre 2007 tout humain devrait être accablé de honte à la pensée qu'il est humain. je ne sais pas trop à quel point il est convenable d’avoir honte de nos jours. en fait, j’ai cette vague impression que chacun de nos actes est justifié, crédité, nivelé. il n’y a plus de déviances à proprement parlées ni de comportements impossibles à évoquer, qui rendent le regard d’autrui insupportable. tout a un terme pour l’expliquer, un concept pour le normaliser, un mot pour le nommer, de sorte que la honte perd sa raison d’être. l’échangisme triolisme, loft story, ne pas remplir de monnaie la main qui se tend sur notre passage, prouter en public, les transgenres, bander sur des pieds, fermer les yeux sur la violence, ne pas assumer l’impact de ses choix en tant que consommateur, pisser sur un siège de toilette publique, perdre le sens de la vie, aimer yves corbeil, se définir soi-même en tant qu’objet sexuel et se vouer à être utilisé comme tel, admettre la guerre: la honte me semble en perdition comme si tout n’était que banalité. comme si on ne s’acharnait plus à la cacher; on la dévoilait. alors que je voyais le sentiment de honte comme étant la base de notre civilisation parce qu’il balisait et régissait nos comportements en société selon une norme acceptée par la majorité, voilà que je découvre qu’il y a de la joie dans quasi n’importe quoi, même dans la honte. le tout c'est d'oser la prendre. la honte transpire quelque chose d’exquis : je le sais parce que j’y ai goûté. j'y ai gouté, m'en suis délecté et depuis j’en veux toujours plus. je réussis encore à me contrôler, mais je ne sais jusqu’à quand il me sera possible de résister. mon vice, cette chose folle et mortelle, m’est constamment accessible à moins de 3 minutes à pieds. gardez votre dédain, vous qui voulez me lancer la première pierre, comme si je ne méritais qu'opprobre, abjection et indignité : vous en feriez autant sinon plus et ce même sans être menacé par louise deschâtelets sur l'ecstasie de caresses bucales. je réussis donc à me contrôler, à ne succomber qu’une fois par semaine. chaque fois que je fléchi, que je flanche et savoure l’objet de ma honte, il s’agit d’un moment chargé de poésie, de divin, d'animalité sexuelle et d’espoir en le genre humain alors que le reste de ma vie m’apparaît misérable. je ne peux rien y faire; j’étais faible avant, je suis esclave maintenant. j'abdique. alors voilà: je ne sais pas trop à quel point il est convenable d’avoir honte, dans une société qui repositionne la notion d’accommodements raisonnables. et j’y peux quoi, moi, si j’habite à 4 coins de rue d’un restaurant se vantant d’offrir 100 sortes de poutines? je vous le demande : j’y peux quoi??!!!! rÉpondez, si vous Êtes si fins!!!!!!!!!!!!!!! cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 8:15 pm 5 blé d'inde entre les dents fiche de signalement honte à moi, perte de temps à faire sourire, quotidien mardi 23 octobre 2007 je parais aussi bien de fesses que de face puisqu'aujourd'hui sera une journée de folie accaparante au boulot, je ne vous laisse ici qu'un joli clip afin de partager ce qui joue dans mes oreilles depuis qu'il fait automne. c'est ce que j'ai écouté dimanche toute la journée lorsque je me suis transformé en bob le bricoleur, le temps d'aguicher misss l'amoureuse avec ma craque de fesses et accessoirement de poser mes doubles châssis, de les calfeutrer avec un tit-scellant amovible pour finalement les isoler avec une pellicule plastique thermorétractable. c'est également ce que j'ai fait jouer hier dans mon salon alors qu'un rictus amer comme un siège de toilette mouillé me défigurait parce qu'il faisait plus de 20 degré et que je ne pouvais pas ouvrir mes esties de fenêtres. allez savoir s'il s'agit d'une tare génétique, d'une carence en oméga 3 ou d'un manque d'air à la naissance, mais l'idée ne m'est pas venu dimanche de jeter un coup d'oeil du coter des prévisions.ceci dit, peut-être qu'à vous aussi, fionn regan créera des envies de marches en forêt sur les feuilles orangées qui font cric crac croc suivit d'un câlin amoureux (merci craque de fesses). cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 7:25 am 9 blé d'inde entre les dents fiche de signalement dedans mes oreilles, quotidien lundi 22 octobre 2007 la vie humaine n'a pas pour fin la recherche du bonheur. lundi matin, été des indiens, jus pêche-clémentine et oreille qui gratte. tranquille au travail, en paix avec mon karma, je me suis amusé à faire du googleing, nouveau verbe terriblement insignifiant mais oh combien in et tendance branchée, selon le elle québec et autres magazines de madame pour-madame-qui-veulent-pas-vraiment-être-des-madames, parce que vieillir ça fait pas chic au delà de la 32 ans. j'ai ainsi découvert avec stupéfaction les diverses recherches ayant menées à mon blog au cours des derniers jours, certaines étant curieusement délicieuses, quoique la plupart vulgaires. je prononcerai, avec l'accent d'homophobie intériorisée de joël legendre quand il parle de téléréalité le dimanche matin à salut bonjour alors que la dite émission est supposée traiter d'informations et d'actualité, le cliché suivant: voici quelques extraits (et entre parenthèses mes réponses frivoles dissimulant une forme de mépris inégal):* supports pour blé-d'inde : vous vous méprenez, vous n’êtes pas dans la section camping du site de canadian tire. * rona brique : euh… vous n’êtes pas plus dans la section brique du site de rona. Ça doit être la petite étincelle que j'ai dans l'oeil droit qui me donne cet air de monsieur bricole ou le fait que je me balade en ville en hurlant des insanités avec une chainsaw à fonction rotative... sinon je vois pas. j’ose pas imaginer ce qui mène au blog de zen abelle par les temps qui courent…* pet de vagin : ‘’-ca sent ben le sperme tout d'un coup! de dire le monsieur’’ ‘’c’est moi, de répondre la demoiselle avec un sourire entendu, je viens de péter du vagin!’’* taré : drôle. ironiquement douleureux... mais drôle.* caca dans la bouche : je savais pas que je puais autant de la gueule… hé merde. toujours le dernier averti en matière d'haleine fétide.* photo d'un vagin : personne ne m'a jamais informé de ce détail: j’aurais donc la face en forme de noune? toujours le dernier averti en matière de visage en forme de noune.* image dauphin avec le prénom catherine : ........... bouche bée le mec. superbe, très vintage.* aspirateur pour vagin : surtout après quelques années d’abstinence, faut faire le ménage et enlever toutes ces toiles d’araignée disgracieuses et ce lichen malodorant…* envie de vomir en se brossant les dents : hé bien mon petit on se drogue?* bouchée dégueulasse : ouain ben dans ta bouche, c’est encore plus dégueulasse! et vlan dans les dents.* fabriquer un vagin de fille: petit un : ya vraiment des vagins de garçon tu crois? .. et petit deux : voyons donc geek boy, get a life bordel!* un certain endroit du ventre : poignée d’amour ou nombril ressortit? afin de clarifier vos attentes et diversifier votre vocabulaire, voir ici* liqueurs brune : tout les moyens sont bons pour me ramener à l’esprit cette sombre époque de luxure...* Êtes-vous un bon citoyen?: je suis convaincu que c’est une question piège, une pression secrète des gouvernements me forçant à l’exil en tunisie où je serai victime d’accueil chaleureux pour mes propos tenus ici…* comment ça va comme si comme si comme si comme ça : ‘’tralalaaaaa mon amooouuuuur, pour toi je vais durer toujouuurs!’’ … haaaa merci de me rappeler ce grand succès de la chanson française, toujours délicieeux avant d'aller manger. je suis pris avec l’air dans la tête toute la journée, assuré! vite vite un disque de sylvain cossette (hummm douce ironie)* pilosité dans nombril : j’avoue que jumelé à une haleine de coyote et une dentition de rat, un nombril poilu diminue largement ma libido. vous allez me juger pour Ça???* comment trouver son jean?: en allant ici* trucs pour détacher chandail: ben si le dit chandail possède des boutons stratégiquement placés parallèlement, les détacher un à la suite de l’autre selon la suite logique des choses, sinon tirer vers le haut le vêtement de façon à ce que votre tête, suivie de vos deux bras (désolé lectorat potentiellement manchot) puissent se retirer également du gilet dans un ordre aléatoire. ya vraiment une faille dans le système d’éducation je vous dis pas…esprits sournois revendicateurs de mépris, sachez que d'amener un achalandage accru sur mon blog en insérant les mots vagins et pet dans un même billet n'est qu'accessoire face à l'inquiétude que j'éprouve devant ce que recherchent les gens dans la vie. cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 9:03 am 7 blé d'inde entre les dents fiche de signalement perte de temps à faire sourire, rien à dire vendredi 19 octobre 2007 le sucre, c'est ce qui donne mauvais goût au café quand on n'en met pas dedans. en regardant la vidéo vous comprendrai pourquoi je ne m'en tiens qu'à deux par jours. À moins que vous n'ayez été catégorisé dans votre enfance d'enfant téflon. deux cafés par jour, pas plus. même les jours gris. même les jours gris qui sont des vendredis. parce que seulement deux, même les vendredis. qui sont gris. même quand j'ai pas beaucoup dormi la nuit d'avant à cause du matou qui utilise ma tête comme oreiller (alors que selon le système hiérarchique animal il est clairement défini que ça devrait être l'inverse). deux par jour, même quand je suis seul au bureau parce que tout le monde à pris congé sauf moi. je me fais tellement tout le temps avoir à ce jeu. seulement deux. deux café, sans plus. surtout que je pars tout le week-end chez mes parents, encore. faudrait pas aggraver. surtout que je suis un tit peu en manque (désolé pour la gracieuseté de ce détail intime). faudrait pas compliquer. quoiqu’une vie sans café est une vie à laquelle manque l'essentiel… et puis au café du quotidien, plus tôt sur le chemin vers le boulot, j’ai commandé un demi. j'en ai bu seulement la moitié. et figurez-vous qu'il ne m'en restait plus. vachement contrariant.... ha pis d'la crotte, le monde peut bien crever la gueule ouverte : je vais laver ma tasse pour m'en resservir. un dernier. tout tit. cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 9:36 am 10 blé d'inde entre les dents fiche de signalement n'importe quoi. jeudi 18 octobre 2007 je sais pas vous... ...mais moi, je me demande ce qui serait arrivé si j’avais décidé d’écouter les biscuits chinois.je serais peut-etre pris dans le loft en train de pèter ma cosch parce que j'ai une tite personnalité qui veut se montrer, ou en train de faire l'amour à julianne dans une roulotte près du grand canyon, ou j'aurais pu faire le métier de marchand de marron en salopette dans le vieux québec, ou pourquoi pas fumeur d'anguille à l'islet. je sais pas, c'est tellement flou cette sagesse ancestrale de biscuits occultes. cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 8:48 am 4 blé d'inde entre les dents fiche de signalement rien à dire mercredi 17 octobre 2007 mon ami mangeur de roche je m’étais juré de ne pas vous en parler. j’avais même, pour sceller ce pacte de non-dit, orchestré une grandiose cérémonie vaudou où j’avais promis, sous l’emprise d’une sorcière créole s’humectant les lèvres de mes larmes, qu’en aucun cas je n’aborderais ceci ici, sous peine de périr asphyxié dans la poitrine dégageant une odeur de tabac froid de la semi-transgenre michèle richard. de ma vie, jamais je n’aurais cru aborder ce sujet à l’intérieur de mon blog, honte à moi de ne savoir tenir une promesse, que ma lignée soit damnée sur 7 générations. j’entends bien aller me perdre dans le désert suite à ce billet, question de quêter ma rédemption à un dieu vengeur en furie, qui me lancera au visage des chats pas dégriffés et au regard mort qui me perforeront les yeux et alors, seulement alors, je pleurerai des larmes de sang en implorant pitié pour ma faiblesse tout en enfilant des cactus sous mon prépuce. je m’étais juré de ne pas vous en parler, et pourtant je le fais maintenant. je suis souillé car j’ai cédé, simple mortel que je suis. pourtant je n’en avais pas envie... j'y suis forcé, bien malgré moi, malgré la honte et les tourments... c'est que je trouvais que tout le monde en avait déjà fait le tour plus de milles fois, y allant de ses constations personnelles face au nombre d’amis superflus ou élaborant une définition de ce que représentaient les connaissances dans la sphère de l’amitié. pourquoi j’en ai pas beaucoup, pourquoi l’autre en a 354. tout le monde en avait déjà parlé, donc, et je ne désirais pas me lancer sur le sujet surexploité à mon tour, question de ne pas entrer dans le moule en pissant contre le vent. mais voilà, ce matin, déchéance de ma volonté dégénérée, je recule sur mes convictions et fait un billet sur face de bouc, juste après avoir cloué un cadavre de chouette sur ma porte de bureau (au grand émoi de mes collègues de travail qui depuis hurlent de terreur). ‘’jean-benoît added you as a friend on face de bouc. we need you to confirm that you are, in fact, friends with jean-marc.’’... ben voyons donc calvaire! la question est la suivante: suis-je, in fact, amis avec jean bobette? est-ce qu'on peut appeller ami l’individu que je n'ai pas vu depuis près de 20 ans et à qui, lorsqu’ enfant méchant, j’ai fais manger sa collection de roches calcaires? jean-benoît, celui qu'on appellait sarcastiquement ovila pronovost, veut donc être mon ami. celui que je pointais allègrement du doigt, avec mes autres (vrais) amis tit-voyous, parce qu’il avait de grosses lunettes croches et de la cire dans les oreilles. celui qu’on visait dans la face au ballon chasseur, à qui nous avions mis des œufs dans ses bottes d’hivers, celui qu’on avait essayé de matcher avec marie isabelle, 14 ans en cinquième année, atteinte de jehovas et de déficiente légère. jean-benoît maintenant adulte relativement équilibré, mais à qui je me suis fait un plaisir malsain de marquer l’enfance à grands coups de trucs méchants d’enfant méchant. et au lieu de m’envoyer un courriel haineux ou un colis bourré d'anthrax tel que le veux l'usage, il m’invite à être son ami....... what the fuck, le pardon existerait-il toujours ? … mystère. après avoir jeté un bref coup d’oeil à son profil, j’ai appris qu’en fait jean-benoît n’avait que 3 amis face de bouc, et qu’il écrivait aussi un blog néo-gothique-poétique-really-dark, dont je tairai l'adresse parce que qu'en grandissant je suis devenu gentil. j'ai peur d’avoir été un peu responsable de son blog, par ricochet et en ayant été détraqueur de son estime personnelle. blog que nous pouvons, dans notre petit cercle privé de personnes non gothiques, catégoriser de merdique. alors pour calmer ma culpabilité naissante et le poids qu'elle exercerait inévitablement sur mes épaules, j'ai accepté d'être son ami. le quatrième. l’infamie circule dans mes veines de chacal barbare. cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 11:58 am 14 blé d'inde entre les dents fiche de signalement honte à moi, perte de temps à faire sourire mardi 16 octobre 2007 le défi du couple parfait zen-abelle a dit... je trouve que ta relation avec miss l'amoureuse semble tellement saine et parfaite, voir même enviable. ton petit défi sera de nous expliquer comment vous faites, vos trucs, etc. houla, c’est du sérieux ce défi qu’elle me lance la zen-abelle. parce que ça prend un regard objectif sur une situation qui ne l’est pas du tout, et que de décortiquer sa relation de couple pour en ressortir une formule gagnante peut s’avérer écorchant, sabotant voir déromantismatique. je sais, le mot n’existe pas. n’empêche. je tends à croire que toute la beauté et la complexité des relations humaines résident à l’intérieur d’un manque de rationnel. personne ne tient vraiment à s’analyser pour se décoder soi-même, encore moins soi-même dans une relation de couple, amicale ou familiale, de peur de découvrir pleins de bébittes. analyser les autres est tellement plus facile. par exemple, ma sœur a une théorie tout a fait logique concernant les amours houleuses d’Éric lapointe, et peut disséquer la moindre des faiblesses de celui-ci avec une logique impitoyable, mais ne peut (ou ne veut) s’expliquer comment ni pourquoi elle a rouvert grand les jambes devant son chum (ou ex-chum par intermittence, variable selon le moment de la semaine et la libido de chacune des parties en cause), cet homme qui l’a tant fait pleurer. mais bon, puisque le défi est lancé et que je me suis juré de ne reculer devant rien, j’épluche pour vous ma relation de couple, et qu’est-ce qui fait qu’après 5 ans je trouve toujours le moyen de m’épanouir avec misss l’amoureuse. et c’est con, mais je sais pas. c’est peut-être justement ce qui fait que cette relation est agréable et saine, parce que je ne suis pas constamment à l’évaluer: je me contente de la vivre. je ne crois pas que vous lisez ce texte en espérant que je sorte autre chose que la confiance, la communication, le partage et le respect mutuel. Ça n’a rien de spectaculaire parce que tout le monde sait comment ça fonctionne. tout le monde sait lire un magazine de madame, même le cave mégalomane à sourcil qui inévitablement sortira de l’estie de loft et aura à vivre dans une société morale. pourtant, peu de gens le mettent réellement en application. et c’est là que tout se barre en couille : il existe un clivage entre nos attentes et nos désirs, un fossé entre ce que nous voulons et ce que nous sommes prêt à faire pour l’obtenir. les crises, les partenaires d’un couple heureux les connaissent forcément. nous ne sommes pas sains, surtout pas exemplaires et encore moins parfaits. mais nous avons, à l’intérieur de notre degré d’engagement, trouvé le moyen de tempérer le mauvais par le bien, sans jamais perdre de vue, malgré nos différents, ce qui à la base nous a unis. chaque fois, nous surmontons la difficulté, nous nous adaptons aux configurations difficiles. probablement qu’à quelque part nos tempéraments se complète bien, notre tolérance et notre envie de construire avec l’autre est plus fort que la houle des moments creux. si misss l’amoureuse et moi sommes parvenus à établir une dynamique qui empêche nos sentiments et pensées négatives à l’égard de chacun (et ne me faites pas accroire que ça ne se retrouve pas chez tout les couples, non mais, un peu de réalisme) de submerger nos pensées ou sentiments positifs, c’est que nous avons su évoluer à la fois comme individu et comme partenaire. ensemble autant que chacun pour soi, nous avons entretenu la conscience que rien n’est plus essentiel que cette relation que nous créons un peu plus chaque jour.mais ça, évidemment, ça implique de ne pas s’en tenir qu’à son tit-nombril. cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 10:03 am 6 blé d'inde entre les dents fiche de signalement relevez le défi lundi 15 octobre 2007 une journée pour l'environnement! j'avais envie de participer aussi à cette journée, d'une certaine manière. davantage pour la cause que pour le sentiment d'appartenance, vous pensez bien... tout de même, j'ai trouvé ça ici cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 7:51 pm 4 blé d'inde entre les dents le défi de la brosse à dents la belle a dit... je te propose un défi qui en sera aussi un pour moi. je veux depuis longtemps écrire un texte sur la peur de la brosse à dent mais je le reporte toujours. je te mets au défi d'en écrire un toi aussi. je mettrai le mien en ligne lundi matin prochain. j’en profite pour vous livrer un détail trépident de ma vie intime : je me brosse les dents en rond. je pars donc du haut de la dent (gencive) au bas (coté coupant) parce que tout petit on me disait que c’était la manière adéquate (mes parents et alakazou, si vous cherchez des coupables). alors forcément, vous comprendrez que pour moi, ma brosse à dents est une amie complice qui me soutien contre une potentielle panique, en l’occurrence perdre toutes mes dents et me voir dans l’obligation sociale de porter un dentier qui revole lorsque j’éternue en public. Ça, ça serait de la grandiose déchéance. voici donc un défi difficile à évincer du revers de la main, puisqu’il sous-entend une faille dans mon système phobique: ya vraiment des gens effrayés par une brosse à dents? pourtant, son usage quotidien est le moyen le plus convenable qui ait été inventé pour débarrasser les restes alimentaires qui peuvent rester coincés entre les dents, et nous faire empester de la gueule tel un chacal repu. houla... c’est que je ne savais pas qu’en plus des génocides, des invasions à domiciles, des viols collectifs et du poulet pas cuit, je devais aussi me méfier de ma brosse à dents. bordel qu’il devient difficile de vivre en ce monde, je ne vous fais pas dire. non mais. si on part d’une théorie abordée dans mes cours de psycho-bonbon, le symptôme d’une phobie est perçu comme une solution défensive dont il faut déchiffrer le sens avant de songer à l'éradiquer comme on éliminerait un virus. bref, une peur cache quelque chose de plus profond que la peur elle-même. on peut l’analyser dans tout les sens, et aussi risible soit-elle, la peur de la brosse à dents révèle peut être une source de détresse psychologique majeure. l’élément phobique se présente généralement sous la forme d'une petite brosse au bout d'un manche. peut-être que l’objet a été, pour certains esprits égarés, associé pour sa forme à une brosse à récurer la toilette, ce qui imposerait une incontestable forme de dégoût à faire pénétrer l’objet dans sa bouche. qui les blâmerait de ne pas éprouver le désir d’étendre des particules de merde sur ses dents?de plus, il existe une forte probabilité qu'une personne au prise avec un trouble phobique de la brosse à dents ait été exploitée, lorsqu'enfant, dans une usine chinoise où les brosse à dents étaient produites en masse et qu'elle ait été témoin d'un accident dans la chaine de montage, alors que chen yang fu tomba dans le système robotisé et qu'une centaine de brosses à dents furents créées à partir de ses cheveux huileux et/ou ses rognures d'ongles et/ou ses poils dits pubiens. c’est peut-être aussi l’idée même d’engendrer un déchaussement de la dent à force de trop frotter avec le dit objet qui amène la peur de l’outil, par extension de la peur de perdre ses dents. À moins que la brosse à dents ne soit une arme sous-estimée et sous-exploitée dans les films de rambo. une arme dangereuse, à potentiel de destruction massive, une arme à l’allure anodine mais qui, manipulée par de mauvaises intentions, peut s’avérer mortelle. j’avoue que de me faire brosser les bouts de seins jusqu’à ce que mort s’ensuive me fait frissonner d’effroi. et que dire de mon envie de vomir dans ma bouche à la pensée d’une brosse à dents se déchaînant sur mon globe oculaire, ou frottant sans relâche l’intérieur de mon nombril. et je ne crois pas me tromper en affirmant qu’ingérer accidentellement une brosse à dents peut provoquer de nombreuses douleurs. imaginez si on vous en faisait avaler une à votre insu, combien difficile ce serait de trouver l’antipoison adéquat! je n’ose imaginer l’effroi de certaines personnes lorsque la brosse à dents est utilisée comme une arme anodine, à l’intérieur de la vie courante. j’évoque le moment incroyable où une fréquentation, de manière sournoise et manipulatrice, laisse traîner sa brosse à dents dans notre salle de bain, comme un indice d’une envie de voir plus loin. une brosse-à-dents-ophobe n’est peut-être au fond qu’une personne qui hésite à s’investir, qui éprouve une certaine difficulté à partager son intimité. parait qu’on est réellement amoureux le jour où l'on met du dentifrice sur une autre brosse à dents que la sienne. l’idée peut faire peur, pour ceux qui n’ont pas l’habitude. cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 10:11 am 4 blé d'inde entre les dents fiche de signalement monsieur l'adulte réfléchit, psycho pop, relevez le défi vendredi 12 octobre 2007 l'automne est une circonstance aggravante. il y a de ces journées où nos couvertures sont tellement plus invitantes que la vie qui nous attend. À l’intérieur de ces couvertures, évidemment, l’existence de misss l’amoureuse qui, ce matin, ne me laissait cueillir ses seins qu’avec une petite réserve, feinte pour la forme, avec toute la chaleur de son corps la trahissant. sur mes couvertures trônait le matou, ronronnant comme un tracteur en furie. et partout à l’extérieur de ce cocon tropical, il semblait faire moins 1000 degré c, avec le gris enrobant mon esprit morne et le vent qui se déployait comme une femme de 53 ans sur une piste de danse : avec trop d’efforts. alors que dans les couvertures j’étais orné d’un confort souriant, à l’extérieur d’elles je savais la pluie qui frappe contre la fenêtre, les feuilles qui s’arrachent des arbres de plus en plus nus et l’envie de mettre ma vie sur pause, le temps d'enfiler des bottes d’eau et un kiwi pour aller jouer dans les feuilles. le bonheur en automne, c'est quand le temps s'arrête. tandis que ce matin l'automne goûtait comme une tisane froide. l’automne qui rentre en sauvage, j’aime pas. cuisiné en souriant par monsieur l'adulte en automne 10:07 am 10 blé d'inde entre les dents fiche de signalement quotidien messages plus anciens inscription à : messages (atom) qui êtes-vous ? monsieur l'adulte trop peu plus que pas du tout, quoi que ca dépend de. oh que si. je ne suis pas grand chose. À peine un adulte complet avec toutes ses composantes de responsabilités variables. afficher mon profil complet s'approprier son intellect... ©monsieur l’adulte 2007 archive de blog ▼ 2007 (64) ▼ octobre (19) tout humain devrait être accablé de honte à la pen... je parais aussi bien de fesses que de face la vie humaine n'a pas pour fin la recherche du bo... le sucre, c'est ce qui donne mauvais goût au café ... je sais pas vous... mon ami mangeur de roche le défi du couple parfait une journée pour l'environnement! le défi de la brosse à dents l'automne est une circonstance aggravante. ouaip. j'ai finalement eu le temps de changer un p... les matins il est plus difficile de bien faire l'amour que de... mieux vaut élever son esprit qu'un chat à poil lon... le soleil accepte bien de passer par de petites fe... l’ineffable prix de l’intimité nous ne pouvons pas toujours changer le monde, mai... le défi de l'image avis de décès ► septembre (22) fin de semaine familiale c'est toujours sous la pluie qu'on s'ennuit du sol... le défi du test le défi de gaston le défi des poils relevez le défi - clémentine destruction histoire de fille (pas l'émission de crotte à tva)... toute chose a sa raison d'être. la vieillesse est si longue qu'il ne faut pas la c... À quoi ca sert l'amour qu'a demande Édith les destins exceptionnels n'engendrent pas des hom... tag barcecue prendre soins petites envies histoire de zouiz meilleure chance la prochaine fois avec un s communication interraciale mon beau nombril la suite logique des choses, dans le cul les métiers sans ennuis sont les métiers qu'on ne ... jean ou comment l'on est jamais mieux asservit que... ► août (23) la frustration le bonheur tranquille pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnat... sur la trotte tits-défauts de production vivre au conditionnel mammifère sociable au suivant! annette ou le temps pour l'amour s'accrocher les pieds anne b3tty la tête de banane bien bien bien entendu à mtl franco phil galade j'écris parce que je chante mal la belle la bouteille noire le lapin blanc le voyou les petits riens les vieux garçons lou et ses découvertes mademoiselle je manu larcenet marie, wannabe md misss au sourcil jaune mme lovecraft osti de blog p'tite semaine pascale patati & patata souricière the queen une rousse valérie vanille wonder mekamek zen-abelle les oreilles heureuses serena ryder les oreilles heureuses iron and wine, the sheperd's dog les oreilles heureuses digging roots les papilles amoureuses menoum menoum lectures hasardeuses l'aveuglement, de jose saramago le nombre de curieux... voyage en blogosphèrie compteur gratuit

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